Lydie Aricks, L'Automne des Transis, exporevue, magazine, art vivant et actualité
Lydie Aricks, L'Automne des Transis.

Élégance




Dignité 

"Tout est devenu prétexte à me propulser dans le sentiment cosmique de la troisième dimension", dit Lydie Aricks, à propos de ses œuvres récentes. Qu'elle s'attache à rendre la magie des "vastes paysages mystiques et rudes, la majesté des montagnes dressées comme des corps de charpentes d'hommes, la sauvagerie de la mer en écume" (1999), ou le silence des corps allongés dans la salle de dissection d'un institut d'anatomie (1998), ou encore la gueule d'une meute de chiens (1993), toujours, elle décuple les forces de la nature. Son trait virtuose et nerveux redessine les contours de la chair. En la torturant, il lui donne de l'énergie.

Le dessin de Lydie Aricks correspond à la définition de la beauté donnée par le poète Victor Hugo : un peu d'infini dans un contour. Pas un contour serein! Une ligne qui surgit comme un coup de poing, qui donne au moindre nuage une allure d'ecchymose, au plus anonyme des profils, une dimension volcanique. Il y a de la force et de la vie dans les silhouettes denses et béantes ainsi générées, dans les matières badigeonnées qui les soulignent et les incarnent. Il y a aussi beaucoup d'élégance et de dignité ; d'appel à l'éternité.

Françoise Monnin

  Informations
  Transi d'aujourd'hui,
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