prolongement
du Tout
Pierre Radisic explore les corps avec effervescence comme il déchiffrerait une carte du cosmos. Voie lactée secrètement déposée à fleur de corps de femmes multiples et pourtant uniques. Etrangement, toutes ces femmes se fondent en une seule. Celle qu'il rêve, explore et n'a de cesse de rendre infinie et vivante.
Il arrête le temps, fixe le voyage des corps qu'il sonde, traque, parcourt en cosmonaute inlassable.
Sa carte du tendre, c'est la femme, son vaisseau c'est son regard et son propre corps dont il fait un outil de découverte aux limites des possibles.
Il photographie des peaux et l'on voit l'infini, dépassant la notion même de sensualité, il montre l'acte d'amour dans toute sa crudité et l'on ne ressent que beauté et liberté de ceux qui transcendent la matière.
Corps-outil de perfection, de sublimation, d'extase. Corps cadeau, corps céleste…
Il aime, le crie, en joue et nous invite, entre élégance et impudeur à libérer notre regard, à méditer sur nos sens pour atteindre l'essence de nous-mêmes.
Sa maîtrise technique lui permet un champ de réalisations infinies, infiniment ludiques, et tous nos sens s'interrogent. Il nous rend vivants et nous oblige à lâcher nos peurs, à libérer notre regard. Il explore les corps et l'amour pour notre regard intime, les met en tension, fixe la beauté glacée de plaisirs brûlants, construit une chorégraphie singulière, particulière, unique.
Au delà du jeu, il renvoie les corps à une vision hologrammique de l'univers.
Il y a quelque chose de sacré dans ce traitement des chairs entre plaisir pur et vision cosmique. Corps prolongement du Tout. Il plonge dans l'absolu, dans l'intime et rejoint l'infini comme si son propre corps perçu comme trop étroit l'amenait à explorer voire à repousser les infinis possibles qu'il recèle.
Il arrête le temps, fixe le voyage des corps qu'il sonde, traque, parcourt en cosmonaute inlassable.
Sa carte du tendre, c'est la femme, son vaisseau c'est son regard et son propre corps dont il fait un outil de découverte aux limites des possibles.
Il photographie des peaux et l'on voit l'infini, dépassant la notion même de sensualité, il montre l'acte d'amour dans toute sa crudité et l'on ne ressent que beauté et liberté de ceux qui transcendent la matière.
Corps-outil de perfection, de sublimation, d'extase. Corps cadeau, corps céleste…
Il aime, le crie, en joue et nous invite, entre élégance et impudeur à libérer notre regard, à méditer sur nos sens pour atteindre l'essence de nous-mêmes.
Sa maîtrise technique lui permet un champ de réalisations infinies, infiniment ludiques, et tous nos sens s'interrogent. Il nous rend vivants et nous oblige à lâcher nos peurs, à libérer notre regard. Il explore les corps et l'amour pour notre regard intime, les met en tension, fixe la beauté glacée de plaisirs brûlants, construit une chorégraphie singulière, particulière, unique.
Au delà du jeu, il renvoie les corps à une vision hologrammique de l'univers.
Il y a quelque chose de sacré dans ce traitement des chairs entre plaisir pur et vision cosmique. Corps prolongement du Tout. Il plonge dans l'absolu, dans l'intime et rejoint l'infini comme si son propre corps perçu comme trop étroit l'amenait à explorer voire à repousser les infinis possibles qu'il recèle.
Edith Herlemont-Lassiat
Bruxelles, novembre 2005
