capitale
européenne
et financière
se veut
capitale
européenne
de la
Culture 2007
Mudam, intérieur
Il repose sur l'ancien Fort Thüngen, d'après les plans de Vauban. Le concept de l'architecte est de permettre une grande importance à tout déplacement, d'où plusieurs possibilités de choisir son parcours. Les espaces et les étages sont reliés par différents passages et escaliers : la libre circulation de 4800 m2 de surface publique a toute son importance. Bâtiment complexe, mais non compliqué, avec trois niveaux de pièces de dimensions et angles non semblables, il apparaît avec légèreté, ses volumes aux arrêtes de degrés différents sont aérés, la lumière est diffuse grâce à ses immenses verrières, mais d'autres volumes n'ont que la lumière artificielle. Les murs et les sols sont recouverts de cette pierre calcaire couleur miel, le Magny doré, on pense quelque peu au Louvre.
Marie-Claude Beaud est la directrice de ce lieu depuis l'an 2000, succédant à Bernard Ceysson. Après avoir réinterprété les collections aux musées de Grenoble et de Toulon, être devenue directrice de la Fondation Cartier à Jouy en Josas, elle a été à l'initiative du nouveau bâtiment parisien avec Jean Nouvel comme architecte. Après un passage à l'American Center, elle a dirigé l'Union Centrale des Arts Décoratifs. Au Mudam, elle est à l'origine de Be the Artists' Guest, concept directeur du programme artistique de la création contemporaine. Les artistes et designers ont carte blanche pour imaginer, penser des œuvres en rapport avec le lieu. Il s'agit de faire un musée branché et de transmettre le goût de l'art.
Marie-Claude Beaud est la directrice de ce lieu depuis l'an 2000, succédant à Bernard Ceysson. Après avoir réinterprété les collections aux musées de Grenoble et de Toulon, être devenue directrice de la Fondation Cartier à Jouy en Josas, elle a été à l'initiative du nouveau bâtiment parisien avec Jean Nouvel comme architecte. Après un passage à l'American Center, elle a dirigé l'Union Centrale des Arts Décoratifs. Au Mudam, elle est à l'origine de Be the Artists' Guest, concept directeur du programme artistique de la création contemporaine. Les artistes et designers ont carte blanche pour imaginer, penser des œuvres en rapport avec le lieu. Il s'agit de faire un musée branché et de transmettre le goût de l'art.
Mudam, extérieur
L'exposition d'ouverture Eldorado est la mise en place du concept directeur. Elle met en place tous les secteurs d'expression. Une soixantaine d'artistes investissent les lieux. La collection compte plus de 230 œuvres d'une centaine d'artistes internationaux. Le Fonds Culturel National (Focuna) pour les acquisitions existe depuis 1996.
Après avoir passé l'accueil du Mudam où nous trouvons à gauche The fun of the Past de Vincent Beaurin, avec ses objets insolites, zoomorphiques, nous aboutissons sous une verrière de 33 m de hauteur. Notre regard est inévitablement braqué sur la barque renversée, grandiose et transpercée de multiples flèches de Cai Guo-Quiang.
Dans l'aile gauche, les designers Erwan & Ronan Bouroullec sont à l'origine du café et de la boutique fournie d'objets de Maurizio Galante & Tal Lancman et d'accessoires d'Anne-Marie Herckes. La boutique côtoie des photos de Charles Fréger, de Valérie Belin et de Joël Tettamanti, ainsi que le Pond life du sculpteur anglais Bill Woodrow.
Dans l'aile gauche, nous trouvons les Gardens and fountains de Andrea Blum, également Richard Deacon, et tout un ensemble d'œuvres de Tobias Putrih & Sancho Silva, surtout le jeu de la transformation permanente à base de contreplaqué, tout particulièrement ludique pour les enfants.
Dans le petit édifice de forme octogonale, se dresse la pièce Geography : bottle messenger de Nari Ward, colonne de verres en bouteille avec des messages, à proximité des Decks et de Space/-1 de Konstantin Grcic & Nitzan Cohen ; en sous sol, l'œuvre Autoreverse de Paul Kirps, ainsi que le site internet du musée fait par Claude Closky.
Après avoir passé l'accueil du Mudam où nous trouvons à gauche The fun of the Past de Vincent Beaurin, avec ses objets insolites, zoomorphiques, nous aboutissons sous une verrière de 33 m de hauteur. Notre regard est inévitablement braqué sur la barque renversée, grandiose et transpercée de multiples flèches de Cai Guo-Quiang.
Dans l'aile gauche, les designers Erwan & Ronan Bouroullec sont à l'origine du café et de la boutique fournie d'objets de Maurizio Galante & Tal Lancman et d'accessoires d'Anne-Marie Herckes. La boutique côtoie des photos de Charles Fréger, de Valérie Belin et de Joël Tettamanti, ainsi que le Pond life du sculpteur anglais Bill Woodrow.
Dans l'aile gauche, nous trouvons les Gardens and fountains de Andrea Blum, également Richard Deacon, et tout un ensemble d'œuvres de Tobias Putrih & Sancho Silva, surtout le jeu de la transformation permanente à base de contreplaqué, tout particulièrement ludique pour les enfants.
Dans le petit édifice de forme octogonale, se dresse la pièce Geography : bottle messenger de Nari Ward, colonne de verres en bouteille avec des messages, à proximité des Decks et de Space/-1 de Konstantin Grcic & Nitzan Cohen ; en sous sol, l'œuvre Autoreverse de Paul Kirps, ainsi que le site internet du musée fait par Claude Closky.
Pipilotti Rist
En sous-sol, la vidéo la plus intéressante est celle de Pipilotti Rist, Stir Hearty, Rinse Heart : elle utilise les technologies de pointe, établit une réflexion sur le corps où la différence entre le naturel et le superficiel s'amenuise. Sur le multimédia, Fernando Sanchez Castillo avec Nous sommes tous des indésirables, Bruce Nauman, Mark Lewis et James Coleman ont leur place.
A l'étage, la réflexion est basée sur l'art. La chapelle, ornée de vitraux tout en métal, d'inspiration gothique, basés sur les vanités modernes de Win Delvoye est incontournable, dans un style impur. En sortant de la chapelle, nous pouvons nous asseoir dans les fauteuils de Martin Szekely différents des assises de Bert Theis en sous-sol. Plus loin, les différents travaux de Gylen Gerber, de Marc Couturier agrémentent d'autant plus l'exposition.
Le musée est sur la bonne voie de l'optique Luxembourg comme capitale européenne culturelle 2007. Il ne mettra certainement pas longtemps, en termes de collections, d'accrochages et bien d'autres choses à faire ses preuves et à témoigner de son envergure.
A l'étage, la réflexion est basée sur l'art. La chapelle, ornée de vitraux tout en métal, d'inspiration gothique, basés sur les vanités modernes de Win Delvoye est incontournable, dans un style impur. En sortant de la chapelle, nous pouvons nous asseoir dans les fauteuils de Martin Szekely différents des assises de Bert Theis en sous-sol. Plus loin, les différents travaux de Gylen Gerber, de Marc Couturier agrémentent d'autant plus l'exposition.
Le musée est sur la bonne voie de l'optique Luxembourg comme capitale européenne culturelle 2007. Il ne mettra certainement pas longtemps, en termes de collections, d'accrochages et bien d'autres choses à faire ses preuves et à témoigner de son envergure.
Elisabeth Petibon
Luxembourg, Juillet 2006
Putrih Tobias Studio