Jean-Bernard Métais, exporevue, magazine, art vivant et actualité

L'œuvre en question, Le Passe Muraille, se compose de deux quarts de sphères installées l'une en face de l'autre sur une pelouse. L'ensemble, qui fait trois mètres de haut et six mètres de diamètre, est suffisamment grand pour qu'on puisse y entrer. De l'intérieur, les surfaces entièrement "trouées" des deux coques en bronze permettent de garder un lien visuel avec les espaces verts environnants.

Le Passe Muraille se situe au-dessus d'anciens bastions enfouis sous la terre. Cette œuvre, qui est une commande de la ville de Luxembourg, s'inspire en effet de l'histoire de l'antique forteresse. Il semble que l'artiste ait voulu recréer ici les mêmes conditions de protection, d'isolement et de surveillance offertes jadis par les casemates. Métais lui-même parle d'une "chambre sensorielle".

Ce projet résulte d'une politique globale de développement de l'art dans l'espace public poursuivie par le Collège échevinal. Ainsi, courant 2007, une deuxième œuvre de Jean-Bernard Métais intitulée L'Onde sera installée autour du Fort Lambert (avenue Monterey). Ainsi, deux œuvres originales se situeront de part et d'autre de la "ceinture verte". Avec Le Passe Muraille et L'Onde, qui traversent symboliquement les constructions historiques, l'artiste réactive le passé de la ville de Luxembourg.