vivier de
performances
ambition
pédagogique,
éducative,
curatoriale
Ses créateurs, Amanda Sharp et Matthew Slotover, co-fondateurs du magazine Frieze, doivent à leur parcours singulier un profond amour de l'Art et du Design et ont tenu à donner à leur foire une identité différente, une identité qui leur ressemble. Souhaitant en faire une des trois foires mondiales majeures de l'Art Contemporain, ils évoquent Bâle, Miami et Armory… Se différenciant de la Fiac ou des autres foires dédiées à l'art moderne classique par une approche résolument internationale et contemporaine voire avant-garde, ils ne mettent aucun medium en avant, accueillant toutes les formes d'expression, pour autant qu'elles aient du sens et une capacité à perdurer. Avec environ 130 galeries, dont les plus dynamiques de la nouvelle génération, ils proposent un projet créatif, pédagogique et soutiennent les nouvelles créations dans un parcours d'installations, de performances et de spectacles interactifs avec le public.
Le choix de s'installer au cœur de Londres, à Regent's Park, était en soi un enjeu de taille, exigeant et permettant une création sur mesure d'un espace vivant. Entourés d'architectes, de designers tous amoureux d'Art Contemporain, les créateurs de Frieze semblent avoir partagé une aventure permanente, aventure à chaque fois renouvelée et ouverte sur tous les possibles pour une foire dotée d'une dynamique et d'une énergie palpable.
Baigné de la lumière naturelle du parc, l'espace devrait être soigné, affiné à leurs désirs, ils s'offrent le luxe du sur-mesure, et veulent aboutir à une foire différente, où l'on devrait ressentir une atmosphère électrique, où à chaque instant quelque chose de nouveau peut arriver.
Sous l'égide de Polly Staple, commissaire d'exposition de Frieze, la foire va être un vivier permanent de performances : comme celle de Matthieu Laurette, présentant "What do they wear at Frieze Fair ?" où l'artiste sera à la fois guide et "performer" de la foire, assisté chaque jour d'un expert différent de la Mode, pour évaluer ce que l'on porte, ou les 3 films de Cathy Wilkes, Roger Hiorns, et Donald Huquhart, ou encore l'installation architecturale de Germaine Kruip dans le tunnel d'entrée, et dans une vision élargie à d'autres formes d'art, un concert de musique contemporaine électronique de Karlheinz Stockhausen… A cela s'ajoute le "Cartier Award", qui permettra d'élire un artiste et de l'inviter à réaliser une installation pour Frieze 2006, après un séjour résidentiel de trois mois à Londres.
Le cumul d'événements artistiques de cette semaine londonienne, la présence simultanée du subversif et attendu Turner Prize, les temps forts des galeries évoquent un véritable Festival d'art contemporain.
Pour Amanda Sharp, cette foire est en passe de réaliser son ambition pédagogique, éducative, et curatoriale : accueillir et initier les nouveaux venus à l'Art Contemporain, inviter les collectionneurs les plus réputés, et assurer un tremplin créatif pour les artistes…
Que cette foire soit un événement accessible à tous pour leur plus grand plaisir…
Le choix de s'installer au cœur de Londres, à Regent's Park, était en soi un enjeu de taille, exigeant et permettant une création sur mesure d'un espace vivant. Entourés d'architectes, de designers tous amoureux d'Art Contemporain, les créateurs de Frieze semblent avoir partagé une aventure permanente, aventure à chaque fois renouvelée et ouverte sur tous les possibles pour une foire dotée d'une dynamique et d'une énergie palpable.
Baigné de la lumière naturelle du parc, l'espace devrait être soigné, affiné à leurs désirs, ils s'offrent le luxe du sur-mesure, et veulent aboutir à une foire différente, où l'on devrait ressentir une atmosphère électrique, où à chaque instant quelque chose de nouveau peut arriver.
Sous l'égide de Polly Staple, commissaire d'exposition de Frieze, la foire va être un vivier permanent de performances : comme celle de Matthieu Laurette, présentant "What do they wear at Frieze Fair ?" où l'artiste sera à la fois guide et "performer" de la foire, assisté chaque jour d'un expert différent de la Mode, pour évaluer ce que l'on porte, ou les 3 films de Cathy Wilkes, Roger Hiorns, et Donald Huquhart, ou encore l'installation architecturale de Germaine Kruip dans le tunnel d'entrée, et dans une vision élargie à d'autres formes d'art, un concert de musique contemporaine électronique de Karlheinz Stockhausen… A cela s'ajoute le "Cartier Award", qui permettra d'élire un artiste et de l'inviter à réaliser une installation pour Frieze 2006, après un séjour résidentiel de trois mois à Londres.
Le cumul d'événements artistiques de cette semaine londonienne, la présence simultanée du subversif et attendu Turner Prize, les temps forts des galeries évoquent un véritable Festival d'art contemporain.
Pour Amanda Sharp, cette foire est en passe de réaliser son ambition pédagogique, éducative, et curatoriale : accueillir et initier les nouveaux venus à l'Art Contemporain, inviter les collectionneurs les plus réputés, et assurer un tremplin créatif pour les artistes…
Que cette foire soit un événement accessible à tous pour leur plus grand plaisir…
Edith Herlemont-Lassiat
Octobre 2005