temporels
réflexion
sur la
notion de
rétrospective
La première exposition, "Strange, Familiar and Unforgotten", présentait les artistes de la galerie, notamment Pierre Bismuth, Sophie Calle, Kendell Geers et Bert Theis. Les œuvres rassemblées partageaient un même questionnement sur l'histoire et la mémoire.
Depuis le mois de septembre et jusqu'en décembre, la galerie présente une exposition en trois parties et trois pièces de l'artiste autrichien Peter Friedl (né en 1960). Ce sont tous des projets à long terme, abordant le souvenir et l'histoire personnelle de l'artiste, et qui n'ont quasiment encore jamais été montrés au public.
La première partie de cette trilogie friedlenienne présentait "Playgrounds", un travail entrepris par l'artiste depuis 1995 sur les terrains de jeux pour enfants. De Luxembourg à Ho Chi Minh City, Friedl nous invite à un voyage dans l'espace et dans le temps. Quatre projecteurs présentent des photographies couleurs qui défilent au raz du sol pour respecter le point de vue des enfants. Ainsi se met en place tout un jeu de couleurs et de formes, de matières et de perspectives. Mais au-delà des implications formelles du design et de l'urbanisme, cette œuvre aborde les conditions de vie des enfants et l'égalité des chances à travers le monde. Les 500 images de "Playgounds" constituent un travail sur la comparaison, mais aussi sur la différentiation.
Cette œuvre silencieuse, vu que les photographies sont projetées à partir d'un DVD, est particulièrement bien mise en évidence dans le vaste espace brut et lumineux de la Galerie Erna Hécey. En effet, "Playgrounds" est présenté dans le volumineux "white cube" aux angles arrondis qui prend place au centre de l'ancien entrepôt. L'isolement engendre une atmosphère propice à la réflexion et une expérience établie.
Depuis le mois de septembre et jusqu'en décembre, la galerie présente une exposition en trois parties et trois pièces de l'artiste autrichien Peter Friedl (né en 1960). Ce sont tous des projets à long terme, abordant le souvenir et l'histoire personnelle de l'artiste, et qui n'ont quasiment encore jamais été montrés au public.
La première partie de cette trilogie friedlenienne présentait "Playgrounds", un travail entrepris par l'artiste depuis 1995 sur les terrains de jeux pour enfants. De Luxembourg à Ho Chi Minh City, Friedl nous invite à un voyage dans l'espace et dans le temps. Quatre projecteurs présentent des photographies couleurs qui défilent au raz du sol pour respecter le point de vue des enfants. Ainsi se met en place tout un jeu de couleurs et de formes, de matières et de perspectives. Mais au-delà des implications formelles du design et de l'urbanisme, cette œuvre aborde les conditions de vie des enfants et l'égalité des chances à travers le monde. Les 500 images de "Playgounds" constituent un travail sur la comparaison, mais aussi sur la différentiation.
Cette œuvre silencieuse, vu que les photographies sont projetées à partir d'un DVD, est particulièrement bien mise en évidence dans le vaste espace brut et lumineux de la Galerie Erna Hécey. En effet, "Playgrounds" est présenté dans le volumineux "white cube" aux angles arrondis qui prend place au centre de l'ancien entrepôt. L'isolement engendre une atmosphère propice à la réflexion et une expérience établie.
La deuxième partie de l'exposition Peter Friedl (jusqu'au 16 novembre) s'intitule "Drawings". Sur un mur sont rassemblées 88 dessins accrochés chronologiquement en quatre rangées et encadrés à l'identique. Cette pièce s'occupe également du monde de l'enfance, mais cette fois-ci de manière plus personnelle. Il s'agit d'une sorte de biographie de l'artiste, puisque les dessins datent de 1964 à 2005. Les œuvres sur papier sont toutes forts différente, abstraites ou figuratives, au crayon ou au feutre de couleur. Les thèmes chers à l'artiste du dessin et des décalages temporels résultent sur une réflexion sur la notion de rétrospective, ainsi que sur le potentiel des ébauches et croquis. "Drawings invite à une discussion sur les modalités et les expériences d'une nouvelle politique de l'esthétique."
A partir du 9 novembre et jusqu'au 10 décembre sera présentée la dernière partie de cette exposition en trois temps. "Theory of Justice", constitué depuis 1992, est une collection de photographies de presse issue des archives de l'artiste. Ainsi seront rassemblés divers documents et images représentatifs des préoccupations de l'artiste.
Cette trilogie constitue la troisième exposition personnelle de Peter Friedl à la Galerie Erna Hécey à Bruxelles. Récemment, le travail de l'artiste autrichien avait été présenté au Landesmuseum de Linz, à la Wiener Secession et au Witte de With à Rotterdam dans une exposition intitulée "Out of Shadows". De mai à septembre 2006 aura lieu une rétrospective de l'artiste au MACBA de Barcelone.
A partir du 9 novembre et jusqu'au 10 décembre sera présentée la dernière partie de cette exposition en trois temps. "Theory of Justice", constitué depuis 1992, est une collection de photographies de presse issue des archives de l'artiste. Ainsi seront rassemblés divers documents et images représentatifs des préoccupations de l'artiste.
Cette trilogie constitue la troisième exposition personnelle de Peter Friedl à la Galerie Erna Hécey à Bruxelles. Récemment, le travail de l'artiste autrichien avait été présenté au Landesmuseum de Linz, à la Wiener Secession et au Witte de With à Rotterdam dans une exposition intitulée "Out of Shadows". De mai à septembre 2006 aura lieu une rétrospective de l'artiste au MACBA de Barcelone.
Sophie Richard
Bruxelles, novembre 2005
