émerveiller
par le nombre
et la qualité
des expositions
Vue de l'extérieur
Voilà déjà dix ans que, logée dans le somptueux local construit par Renzo Piano pour abriter la collection de Ernst Beyeler, la Fondation du même nom à Riehen (Bâle) ne cesse de nous émerveiller par le nombre et la qualité des expositions et des manifestations qui s'y succèdent. Les chiffres sont là pour attester de ce succès : en 2006 près de 340'000 visiteurs, venant pour moitié de l'étranger (44'000 de France), 1500 visites commentées, 600'000 visites du site internet. La fréquentation assidues des écoles (412 classes) indique aussi que la Fondation assure une importante fonction éducative. Depuis sa création 2,5 millions de visiteurs ont pu ainsi parcourir les 29 expositions qui balisent, parfois en les mêlant, les chemins multiples qui nous mènent de l'art moderne classique à la création contemporaine.
Dès le départ le ton était donné avec une magistrale exposition consacrée à Jasper Johns et la suite ne nous a pas déçu : Kandinsky, Schönberg, Christo, Cézanne, Warhol, Rothko, Kiefer, Ellsworth Kelly, Bacon, Mondrian… sans oublier des expositions thématiques soutenues par un nombre et une qualité invraisemblable de chefs d'œuvres : Face to face Cyberspace (1999), Ornament und Abstraktion (2001), ArchiSkulptur (2004), Blumenmythos (2005), Eros (2006) etc. Des expositions presque trop limpides, didactiques, mais convaincantes.
Pour ponctuer ce jubilée, la Fondation offrira à son public 2 expositions remarquables : Edouard Munch, Dessins de la Modernité. Cette exposition qui ouvrira le 18 mars 2007, devrait montrer comment cet artiste norvégien est à l'origine de l'Expressionisme et a de ce fait contribué de façon particulière à l'éveil de la modernité. Plus tard, à partir du 19 août 2007, l'exposition Une Autre Collection rendra un hommage à Hildy et Ernst Beyeler, aux 10 ans de la Fondation et aux 60 ans de la Galerie. Pour y arriver, une centaine des œuvres prestigieuses qui ont été montrées à la fondation depuis son ouverture, retrouveront, non sans mal, le chemin de Riehen.
Comme le dit son directeur Christoph Vitali, la Fondation est une entreprise vivante qui ne cesse de s'enrichir d'expériences et d'œuvres marquantes. Elle assume sa vocation de musée, donc de modèle, et d'institution culturelle. Elle reste cependant attachée à son cadre et à son milieu social. Contrairement à d'autres institutions comme le Louvre ou le Centre Pompidou de Paris, il n'est pas question de vendre un patrimoine ou savoir-faire, pas question de marchandiser ni exporter ce qui appartient à un public, un lieu, à une culture. La Fondation Beyeler est en Suisse à Riehen (Bâle), y restera et ne cherchera pas à en sortir.
Dès le départ le ton était donné avec une magistrale exposition consacrée à Jasper Johns et la suite ne nous a pas déçu : Kandinsky, Schönberg, Christo, Cézanne, Warhol, Rothko, Kiefer, Ellsworth Kelly, Bacon, Mondrian… sans oublier des expositions thématiques soutenues par un nombre et une qualité invraisemblable de chefs d'œuvres : Face to face Cyberspace (1999), Ornament und Abstraktion (2001), ArchiSkulptur (2004), Blumenmythos (2005), Eros (2006) etc. Des expositions presque trop limpides, didactiques, mais convaincantes.
Pour ponctuer ce jubilée, la Fondation offrira à son public 2 expositions remarquables : Edouard Munch, Dessins de la Modernité. Cette exposition qui ouvrira le 18 mars 2007, devrait montrer comment cet artiste norvégien est à l'origine de l'Expressionisme et a de ce fait contribué de façon particulière à l'éveil de la modernité. Plus tard, à partir du 19 août 2007, l'exposition Une Autre Collection rendra un hommage à Hildy et Ernst Beyeler, aux 10 ans de la Fondation et aux 60 ans de la Galerie. Pour y arriver, une centaine des œuvres prestigieuses qui ont été montrées à la fondation depuis son ouverture, retrouveront, non sans mal, le chemin de Riehen.
Comme le dit son directeur Christoph Vitali, la Fondation est une entreprise vivante qui ne cesse de s'enrichir d'expériences et d'œuvres marquantes. Elle assume sa vocation de musée, donc de modèle, et d'institution culturelle. Elle reste cependant attachée à son cadre et à son milieu social. Contrairement à d'autres institutions comme le Louvre ou le Centre Pompidou de Paris, il n'est pas question de vendre un patrimoine ou savoir-faire, pas question de marchandiser ni exporter ce qui appartient à un public, un lieu, à une culture. La Fondation Beyeler est en Suisse à Riehen (Bâle), y restera et ne cherchera pas à en sortir.
Bernard Blum
Bâle, janvier 2007
Monsieur Ernst Beyeler