Percevoir s'accompagne toujours de phénomènes sensibles, émotifs et culturels |
"Pratiquement invisible, peut-être illusoire", selon l'un des deux commissaires de cette exposition collective (le neuropsychologue du Cnrs Andrei Gorea), le lien entre art et science n'en continue pas moins de nous fasciner. Les huit artistes choisis ; Béatrice Bescond, Carlos Cruz Diez, Christine Jean, Hélène Lhote, Ludwika Ogorzelec, Patrick Rimoux, Jesùs Rafael Soto et David Stewart, troublent les dimensions de la peinture et de la sculpture en utilisant des trames, en imbriquant les coule urs et les formes. Transparences, tressages, brouillages, bas-reliefs, miroirs, lumières électriques et moteurs mécaniques, dans chacune de leurs créations, les matériaux et le vocabulaire des formes employés provoquent des apparitions et des disparitions, au gré du déplacement des spectateurs. Phénomènes scientifiques ou effets poétiques ?
Le titre de l'exposition, "Aperceptions", signifie combien le fait de percevoir s'accompagne toujours de phénomènes sensibles, émotifs et culturels, délicats à prendre en compte. C'est un mot que les scientifiques ont imaginé il y a seulement quelques années.
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Galerie Guislain - États d'Art, 35 rue Guénégaud, 75006 Paris, tél. : 01 53 10 15 75
du 1er au 12 septembre, catalogue bilingue français-anglais, www.ecvp.org/2003
D'autres informations dans le GuideAgenda
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