LE MAGAZINE
d'ExpoRevue |
Richard Meier occupe dans l'histoire de l'architecture de ce siècle une place aussi importante que celle de Le Corbusier ou Mies van der Rohe. La lumière pour cet architecte américain est l'élément fondamental qui structure tout espace. La distribution des volumes et des espaces intérieurs répond donc à une logique particulière. Celle de sculpter au sein de la mobilité de chaque bâtiment une série de contrastes entre perspective ouverte ou fermée, opacité et luminescence, circulation heurtée ou ouverte. Dès l'Atheneum de New Harmony dans l'Indiana (1975), il met en application ses principes qui ne sont pas sans évoquer ceux de Johnson. Au fil de ses réalisations, son vocabulaire formaliste tend à s'épurer pour parfois aboutir à une esthétisation outrancière de la façade, sorte d'ultramodernité épurée. D. S. |
Lumière Espace Esthétisation Ultramodernité épurée |
Richard Meier, Jeu de Paume, Paris, France, jusqu'au 19 septembre 1999.