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Les artistes et les drogues…

14 artistes internationaux montrent à la galerie Nicodim de Bucarest leur perception sur les effets des drogues.
Les drogues dévoilent l'inconscient, l'honteux, en présentant le monde dans des couleurs criardes.
L'artiste sud-africain Simphiwe Ndzube est présent avec une toile, le star roumain Adrian Ghenie aussi. Deux impressions sur un support en aluminium de l'artiste Katja Novitskova. A mon goût, l'artiste de Bucarest, Razvan Boar, domine l'exposition avec ses personnages nues, esquissés, quasi-caricaturaux. Un autre objet bizarre, un berceau électrique dans la deuxième partie de l'exposition. Aussi intéressant, l'allemand Philipp Kremer, avec ses grands formats sensuels et simples, réalisés avec des gestes amples.

Voici un extrait du texte du curateur Ben Lee Ritchie Handler:
Nous sommes à la moitié de 2018 et tout le monde sait que vous êtes en fraude. Ils l'ont déjà soupçonné, mais maintenant c'est clair : vous êtes un charlatan, un escroc, un imposteur. Votre femme, votre mari, vos filles et vos fils, savent tous que vous incarnez simplement quelqu'un qui ne mérite ps d'être dans leur vie, rassemblant suffisamment de mensonges à votre sujet pour leur faire croire que vous êtes une personne authentique et compréhensive. Vous n'avez jamais eu de pensée originale ; vos idées sont des remaniements médiocres des notes que vous avez lues en classe de philosophie en tant qu'étudiant de premier cycle, et ce sont les derniers "livres" que vous n'avez jamais ouverts. Votre bibliothèque à domicile est pure posture, un vernis pour votre vie creuse, vide.

The Adderall and the Ecstasy dénonce la superficialité et l'hypocrisie, en abattant tous les masques. Une exposition à voir jusqu'au 4 aout à Bucarest.