Marief

Marief

Marief

Marief

Marief

Marief

Marief

Marief

Marief

Marief

Marief

Marief

Marief, "semi-autodidacte" présente autour de la thématique humaine, ses peintures, techniques mixtes et dessins. Nourrie depuis toujours d'images réceptionnées, croquées au hasard des rues, de délires imaginaires et de références mythologiques, elle propose au visiteur d'appréhender l'ombre et la lumière, l'être et l'absent.

Michel Bornancin écrit que "Le corps est le moyen d'exprimer la vie de la personne, le corps est le vécu du sujet, il est le moyen de communication avec les autres,… c'est un corps culturel, social, humain". "L'humain" de Marief est insaisissable, mobile, il ondule devant nos yeux puis s'échappe. Une empreinte de vie rythmique dans un décor obscur, profond. Ses "présences", corps mobiles, fantomatiques, dont la fluidité s'élève vers le public pour le recouvrir, nous amène à réfléchir sur nos propres traces, influences sur l'environnement.

A côté de ces figures fugaces, des personnages plus affirmés se découpent de la toile. "La guerrière" où "la tache rouge" avec sa longue lance verticale détachée, s'impose sur un fond où il apparaît à travers la palette de couleur sombre et la texture, la métaphore de la guerre, d'une violence sourde. Cette amazone se distingue par une personnalité graphique marquée, solitaire et indépendante. Déterminée à atteindre ses objectifs, elle avance volontairement. Cette femme à la tache rouge s'avance dans la poésie et la liberté pour effectuer des travaux de force. Une sorte d'héroïne mythologique au positionnement politique, contre une discrimination sexuelle notifiée par le cadre sociétal traditionnel patriarcal.