Les Bisous des Elysées
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Elysées 2008
Elysées 2008
Elysées 2008 |
Orcalyde m’accueille la bouteille de champagne à la main. A ses "OGM", images numériques, répondent de manière malicieuse ses "SMS" d’échanges amoureux terminés (curieusement, me dira-t-elle après l’expo, ce sont les hommes qui les achètent).
Juste après l’avoir embrassé, c’est au tour de Jean-Baptiste, baptisé "Fleur d’artichaut" par Raymond Hains, égal à lui-même, posant question sur question sur ce qu’il voit. Je cherche Claude Mollard, ne le vois pas, aperçoit ses « Origènes » qui, mal placés, doivent trouver leur place le lendemain, m’écrit-il par mail. Un bisou à François Weill, loin de sa sculpture exposée sur le stand de la Galerie Lucie Weill et Seligman (à défaut d’en avoir une chez moi un jour !) Sous son chapeau, le regard malicieux de Jacques Villeglé m’appelle, je m’approche et l’embrasse. Je croise Noël Pasquier, un bisou. Clothilde ne doit pas être loin, je la déniche effectivement quelques stands plus loin. Guido Zeffiri m’a annoncé son expo chez Jean-Marc Lelouch. Sa toile me saute aux yeux mais pas de Guido ! J’interrompt Claude Yvans qui regarde le nouveau site Artween. On se voit tout-à-l’heure échangeons nous après un baiser. Il est avec Sergiu Szancou qui m’apprend l’expulsion de son atelier. Un arrêt pour embrasser Nicole, Marie-Cécile et Albert, amis amateurs et collectionneurs par passion et non par intérêt. Au téléphone lorsque passe Pascal Lacombe (qui présente actuellement sa superbe collection ethnographique au Château de Saint-Ouen), j’interromps ma conversation pour lui faire un bisou (tu fumes ? remarque-t-il… no comment… je n’aurai pas du faire cette pause cigarette) Un peu plus loin, Jérôme, qui monte des expos, me dit qu’il nous faut nous voir bientôt… J’arrive sur le stand de Véronique Smagghe, par chance à un moment de calme ! Une mouche s’est installée sur la sculpture d’Eric Michel : immobile, un clin d’œil à tous ces lapins et autres chien détournés et représentés en objet d’art. Elle, au moins est réelle. Sortie côté Champs-Elysées. Il fait frais après cette chaleur humaine. Je trotte vers le Grand Palais. Las ! les allées sont encore noires de monde et, la fatigue aidant, après quelques stands et 3 bisous, je préfère me sauver. Je reviendrai à la FIAC demain. Véronique Grange-Spahis
Paris, octobre 2008 crédit photo Edith Herlemont-Lassiat
Elysées 2008
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