Edward Hopper

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Le musée Whitney de New York montre une rétrospective de l'icône de la peinture américaine, Edward Hopper.

Pour lui, New York n'était pas seulement une ville, mais tout un univers, un monde, une expérience.

Au cours de sa vie, la ville a connu un développement considérable - les gratte-ciel ont atteint des hauteurs record, les chantiers de construction se sont multipliés et une population de plus en plus diversifiée s'est développée - mais ses représentations de New York sont restées à l'échelle humaine et peu peuplées. Hopper était préoccupé par l'horizontalité de New York, pas par sa verticalité.

Hopper s'est plutôt intéressé à ses structures méconnues et à ses coins isolés, attiré par les collisions entre le neuf et l'ancien, le civique et le résidentiel, le public et le privé.

Les intérieurs sont froids, plats. La présence humaine est très rare et attentivement placée dans l'espace géométrique. Les personnages sont solitaires ou dans le meilleur cas, en interaction avec un ou une autre. Elles semblent aliénées, perdues. Les visages ont un côté cadavérique, de masque de théâtre.

Dans son ensemble, Hopper rend hommage à la ville de New York en mutation, vue d'un regard nostalgique.